De l'espérance

Le premier chapitre traite du « status viatoris » de l’homme. L’homme doit considérer qu’il est pèlerin sur cette terre et qu’il a un statut de voyageur. L’auteur présente, dans le 2ème chapitre, l’espérance en tant que vertu théologale, la vertu étant la pleine mesure de ce qu’une personne peut être. Il cherche à prouver que l’espérance est subordonnée à deux vertus en particulier : la magnanimité et l’humilité. Le chapitre 3 aborde le thème du désespoir. L’auteur en distingue deux formes : la première est le désespoir et la seconde est l’anticipation, cette dernière étant l’anticipation perverse de l’accomplissement de ce en quoi on espère. Le chapitre 4 traite de l’anticipation de l’accomplissement (la présomption). La présomption est une anticipation perverse de l’accomplissement. La présomption annule la crainte qui est liée à l’espérance. Et c’est là le thème du dernier chapitre : « Le don de la crainte ». - 105 pages